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Codeur optique 2 bits, 24 pas par tour
Ce codeur a été réalisé pour
commander un VFO géré par un PIC et basé sur un DDS9851. A chaque
impulsion reçue sur une des deux entrées du PIC, le DDS incrémente
sa fréquence d'un Hertz. De plus, la variation de fréquence est
fonction de la vitesse de rotation du codeur. A part le plaisir de réaliser ce petit ensemble mécanique, nous répondons à quelques impératifs : - Pas de rebonds comme dans un système à contacts
mécaniques (sauf qu'ils peuvent être supprimés par soft). GENERALITES SUR CE TYPE DE CODEUR : Il existe de nombreuses variétés de codeurs, incrémental, absolu, avec ou sans crans, mécaniques ou optique, résolutions diverses, etc. Nous allons nous intéresser ici au modèle à deux voies décalées, donc 2 bits en code Gray. Le sens de rotation est déterminé par l'avance d'une voie sur l'autre. Ce petit graphique va nous en révéler tous les secrets : MÉCANIQUE La majeure partie de cette réalisation est mécanique et l'accès à un tour est indispensable pour faire un travail propre. Le
châssis est une tôle aluminium de 2 mm pliée en U. Côté bouton de manœuvre, pour rester dans la simplicité, le palier est constitué
par une douille banane châssis de 4 mm et l'axe est une tige
de laiton de 4 mm.
SCHÉMA L'électronique est réduite à sa plus simple expression, deux photo-interrupteurs et 3 résistances CMS 1206. Ces composants prendront place sur un petit circuit placé sous les roues codeuses. Les photo-interrupteurs sont des modèles à fourche récupérés sur des cartes industrielles mais que l'on trouve facilement dans le commerce. Leur avantage est la précision de détection grâce à une fente de 0,5 mm. CIRCUIT IMPRIMÉ
ÉPILOGUE Nous n'avons pas résisté au plaisir de dépecer un codeur à 60 centimes d'euro. Le résultat de la dissection en photo : |
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