TRANSMETTEUR TÉLÉPHONIQUE D'ALARME

 

 

 

 

     Une alarme ne saurait être complète sans un transmetteur téléphonique pouvant avertir le propriétaire d'une intrusion dans ses locaux. L'utilisation quasi-générale de téléphones portables permet d'accroître l'efficacité de ce genre de dispositif.

     Nous avons voulu réaliser un montage le plus simple possible mais néanmoins efficace et qui pourra s'intégrer dans toute installation existante.

SCHÉMA :

 

     Etude du schéma :

     Comme nous le voyons sur ce schéma, nous avons utilisé un PIC surdimensionné par rapport à la tâche à accomplir. La seule raison en est la disponibilité dans les tiroirs et une sorte de standardisation dans les réalisations.

     Plutôt que de générer par le PIC les différentes tonalités DTMF de numérotation, nous avons adopté un circuit spécialisé du fondeur HOLTEK, le HT9200B disponible pour moins d'un euro sur eBay en version DIL 14 broches. La fiche technique, très complète, dévoile toutes les caractéristiques de ce circuit.

     Le PIC attaque en parallèle les quatre entrées du HT avec un codage propre à la tonalité générée qui est en fait un mélange de deux fréquences BF. Il va également générer une tonalité hachée de 1000 Hz qui caractérisera dans le téléphone du correspondant, le déclanchement de son alarme.

     Ces deux signaux BF sont dirigés sur un amplificateur LM386 chargé d'attaquer le transformateur de ligne de rapport unitaire et d'impédance 600 ohms à 800 Hz.

 

CIRCUITS IMPRIMÉS
(Côté composants, cuivre en transparence)

 

       Les deux circuits ont la même taille et peuvent être placés l'un au-dessus de l'autre. Les bornes marquées HP doivent être reliées sauf si on y insère un haut-parleur sub-miniature.

 

     
FONCTIONNEMENT :

     Mise en garde : Ce montage est fonctionnel sur une ligne téléphonique classique (RTC), non dégroupée. Faute d'essai nous ne pouvons assurer qu'il fonctionne sur un autre type de ligne ou sur une "box".
     Le réseau commuté présente sur ses deux fils de ligne une tension nominale de 48 V continu. Lors de la fermeture du contact travail du relais, un courant d'environ 40 mA (33 mini, 50 maxi) circule dans le transformateur de ligne. C'est dans cette situation que l'on peut envoyer sur la ligne les tonalités d'appel du numéro. Celles-ci sont composées de 10 tonalités (chacune étant un mélange de deux fréquences) de 100 ms séparées par un silence de 50 ms. L'amplitude du signal BF est de 500 mV crête maximum.

     Le chronogramme ci-dessous donne le timing du dispositif :

 

     Comme ce système marche "à l'aveugle", c'est à dire qu'il ne gère pas la réception des signaux venant du central, on a placé des temporisations arbitraires (attente de tonalité et attente de décrochage).
     Pendant les 10 premières secondes on scrute en boucle le contact de l'alarme et si au terme de ces 10 secondes le contact est toujours fermé, la séquence de numérotation s'enclenche après une attente de tonalité supposée de 5 secondes.
     A la fin de la numérotation, on attend 10 secondes avant d'émettre la tonalité hachée de 1 kHz pendant 20 secondes. Si le contact est toujours fermé et après une attente paramétrable dans le programme, on appelle un deuxième numéro qui peut éventuellement être le même que le premier et ensuite la ligne est libérée définitivement.
 

          PROGRAMMATION DU PIC:

     Etant donné que les numéros de téléphone sont gravés dans le silicium, nous ne donnons pas de fichier HEX pour programmer le PIC.

     Par contre, sur demande nous donnerons le fichier source commenté qui est très facilement modifiable et compilable avec le MIKROBASIC de MikroElektronika. Ce compilateur permet gratuitement de traiter ce genre de projet de faible taille.

  

 

 

 
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