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Hints and Tips...Cette rubrique regroupe des idées, schémas et articles glanés sur le Net, dans des livres ou dans des revues. Certains sont pratiques ou originaux et nous ont semblé intéressants.
DIGI-POT de G4GXO Un montage simple
et efficace pour simuler un potentiomètre multitours dans des applications
diverses comme alimentation ou commande de VFO par diode varicap.
Il utilise un microcontrôleur PIC12F683 et un DIL de 8 pattes associés
à un très petit nombre de composants. Dans la pratique, il permet
de sortir une tension de 0 à 5 volts pour un tour de codeur. Une
pression sur l'axe du codeur permet de démultiplier par 10 la variation.
La sortie du PIC est un signal rectangulaire d'une fréquence d'environ 7,8
kHz, dont
le rapport cyclique varie de 0 à 100% et qui, après passage dans
un filtre passe-bas, conduit à une variation de tension de 0 à 5
volts. http://www.cumbriadesigns.co.uk/downloads.htm Nous avons réalisé un petit circuit imprimé qui regroupe tous les composants et utilise un codeur ref. STEC 11B09 de chez Reichelt.
HÉLIPOT Il est possible de remplacer un potentiomètre multitours par une combinaison de deux potentiomètres dont l'un est double. C'est ce qui est illustré par le schéma. A noter que l'on pourra choisir la valeur de la résistance en parallèle avec le potentiomètre en fonction de la finesse de réglage désirée. Avec 1k on a une démultiplication d'environ 1/10 avec P2.
Voici un tableau qui donne d'un coup d'œil la valeur des deux résistances qui détermineront la tension de sortie désirée. C'est une approche et il faudra légèrement modifier la valeur de R2 ou utiliser une combinaison de résistance fixe et variable pour obtenir la tension exacte souhaitée.
INDUCTANCE TORIQUE Pour avoir une vue directe sur le tore à employer pour une inductance donnée exprimée en µH, le tableau suivant sera très utile. Les tores présentés sont les plus courants, le Txx-2 (rouge, AL=4) pour les fréquences de 1 à 30 MHz et le Txx-6 (jaune, AL=3) pour les fréquences de 2 à 50 MHz. Quant aux diamètres, ils couvrent la plupart des besoins. Et si un tore ne figure pas dans le tableau, il sera toujours temps d'utiliser ce petit programme remarquable, concocté par Wilfried DL5SWB qui est venu à notre secours avec mini Tore Calculateur 1.2 que l'on trouve sur son site: http://www.dl5swb.de
FILTRE PASSE-BAS POUR ÉMETTEUR QRP
PROTECTION ANTI-SURTENSION POUR ALIMENTATION C'est un petit montage
très efficace que l'on peut rajouter à une alimentation pour un
transceiver, par exemple. Il est entièrement autonome ce qui fait
qu'il pourra éventuellement être placé en dehors de l'alimentation.
Le fusible est un modèle à coupure rapide. Il faudra au préalable
faire un peti montage d'essai de manière à caractériser le
thyristor, surtout s'il est de récupération sans marquage.
On augmentera progressivement et prudemment la tension sur la gâchette en observant le milliampèremètre. Au moment où le thyristor entre en conduction, le 15 V est mis à la masse et l'alimentation entre en limitation. On note la valeur de l'intensité et de la tension sur la gachette. En général, l'intensité est de l'ordre de 20 à 25 mA et la tension de 0,7 à 0,8 V. Avec ces deux valeurs, U = 15-Vg et Ig, on calcule la résistance R à placer entre le pôle positif et la gâchette. Pour avoir la valeur exacte, on pourra mettre deux résistances en parallèle. Ensuite, on vérifiera avec l'alimentation que le déclanchement correspond bien aux 15 V désirés. Autre solution de sécurité, alimenter le transceiver par une batterie de voiture, maintenue en charge par un petit chargeur. C'est une précaution efficace contre toute défaillance de l'alimentation secteur classique (sans "crowbar") au prix, il est vrai, de la perte de quelques watts en émission par un fonctionnement en 12 volts au lieu de 13,8.
Largeur d'une piste sur FR4 en fonction de l'intensité NB: Pour augmenter ces valeurs, rajouter de la soudure sur la piste ou utilisez un double face avec vias.
Plusieurs dispositifs très simples
procurent une protection contre ce type d'inversion souvent destructrice.
On a par exemple le pont de diodes qui permet de s'affranchir de
tout souci de branchement mais au prix d'une chute de tension de
plus d'un volt. Une autre forme réside en une diode à l'envers,
précédée par un fusible. Pas de chute de tension et une protection
immédiate. Le système à relais pêche par son non-instantanéité qui
met en danger le montage qui suit.
FRG-7 diode LOCK bicolore Le FRG-7 était en
son temps un très bon récepteur et il le reste encore. Sa particularité
réside dans un asservissement en fréquence par une boucle de Wadley
controlée par les harmoniques d'un quartz de 1 MHz.
La stabilité est celle d'un pilotage par quartz et meilleure que
500 Hz après trente minutes de fonctionnement.
Pont réflectométrique On trouve sur le Web des ponts réflectométriques à des prix très intéressants mais la plupart d'entre eux sont affublés de deux erreurs qui empêchent leur bon fonctionnement. La première erreur se situe au niveau du circuit imprimé. Il manque une liaison entre les deux résistances de 100 ohms (marque X) ce qui fait qu'au lieu d'avoir 50 ohms entre l'entrée et la référence ou le dispositif à analyser, on a 100 ohms. La deuxième erreur se situe au niveau du coaxial N°2. L'âme de celui-ci doit être en l'air des deux côtés. Ces deux défauts sont faciles à corriger mais si on veut les éviter, il y a (pour le moment!) un fournisseur eBay en Russie dont les circuits sont conformes au schéma ci-dessus (https://www.ebay.fr/itm/333054971329).
CONTROLE D'UN
OSCILLATEUR ÉTALON
ATTENUATEURS
T-Bias C'est un dispositif qui permet d'alimenter, par un câble coaxial, un préamplificateur situé en tête de mat. Le principe consiste à isoler le récepteur de l'amplificateur par deux condensateurs, l'un situé à la sortie du récepteur et l'autre à l'entrée de l'amplificateur. On a ainsi un tronçon de câble coaxial parfaitement isolé dans lequel on peut injecter une tension continue pour l'alimentation de l'amplificateur. Pour ne pas court-circuiter les signaux haute-fréquences, il faut isoler les deux points d'alimentation par deux inductances. Pour les VHF et UHF, il est préférable d'utiliser des composants CMS, ici des boitiers 1206
Tester une alimentation
en dynamique
Le test s'effectue
avec deux niveaux d'intensité soit 10 et 90 % en commençant avec
une fréquence de commutation de quelques dizaines de hertz. A défaut du MOSFET
préconisé (HUF75545P3), on choisira un modèle supportant au moins
80 V et 75 A et de Ron < 10 milliohms.
Réactiver une lampe d'émission Pour
remettre en service une lampe d'émission, il est recommandé de ne
pas le faire brutalement, surtout s'il s'agit d'un tube NOS (New
Old Stock) ou bien d'une lampe endormie depuis des années. Prenons le cas d'une lampe d'émission VHF-UHF bien connue, la QQE 06/40 avec son support septar. Après avoir réalisé
ce montage, on commencera par appliquer la tension filament en l'augmentant
progressivement et en observant l'intensité correspondante. L'idéal
étant d'avoir une alimentation avec limitation d'intensité, de fixer
la tension à 6,3 volts et d'augmenter lentement l'intensité
en observant l'ampèremètre. On verra ainsi la tension augmenter
jusqu'à 6,3 volts et l'intensité se stabiliser aux environs de 1,9
ampère.
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