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Nostalgie... quand tu nous tiens !
Tout a commencé en classe de 6ème avec l'accès aux livres de physique et chimie que les "grands"
laissaient dans leur bureau avec toutes leurs affaires. Les expériences
décrites étaient si tentantes et si extraordinaires ! Puis vint l'époque
du besoin de communiquer à distance. Sans parler des boites de conserve
avec la ficelle, on est vite passé à un système électromagnétique.
Quel bonheur de réaliser que de parler devant un charbon de pile
taillé en pointe permettait de se faire entendre à quelques dizaines
de mètres dans une capsule de téléphone et de recevoir RMC en grandes
ondes
en titillant un cristal de galène. En 1969 les choses sérieuses ont commencé avec le passage, dans une chambre
d'étudiant à Orsay, de l'examen avec Monsieur SIGRAND F2XS. Emetteur avec
QQE03-12 piloté par quartz et modulé en AM par un push-pull de 7189
dans un TU101 de AUDAX. C'est l'époque où on reconnaissait les OMs par leur fréquence, souvent donnée par un quartz FT243 éventuellement retaillé à la toile émeri. Réception avec un convertisseur HF-VHF TR66B de chez LAS, sortie sur 1600 kHz (bas de la gamme PO) pour attaquer un module conçu par F8CV et enfin avoir de la BF dans un haut-parleur. Et l'antenne, la fameuse 9 éléments TONNA repliable (et la 16 éléments pour le 432). C'est aussi l'époque
des CIRQUE-RADIO, RADIO-PRIM, RAM, BERIC, LAG, F9FA HERENSTEIN et
bien d'autres qui firent
le bonheur des fouineurs compulsionnels. Fin 1970, c'est le début de l'année sabbatique sous les drapeaux où la télégraphie est inculquée de force (et d'ailleurs sans difficulté) dans le cerveau. Ceci au 40ème RT à Neustadt et ensuite à la 11ème CLT au Quartier Napoléon de Berlin (radio-club DL5RF). C'est dans ce pays que beaucoup de matériel radio et de composants ont été amassés pour constituer la future station dont les fameux modules LAUSEN, distribués par SEMCOSET, ont permis de constituer une station plus présentable et qui se passait de quartz grâce à un VFO. La course à la puissance s'est faite avec un ampli à QQE 03-20 alimenté par un mutateur 12 Volts pour le portable. Le 432
MHz était obtenu grâce à un tripleur à varactor BAY96 et le 1296
avec encore un autre tripleur (BAY66). Quelle simplicité ! Mais
par contre la réception était plus délicate, d'abord avec des nuvistors
puis des effets de champ double porte. Le F6 passé en 1977 a permis d'élargir les QSO grâce à un HW32 puis un FT107 et d'accéder à d'autres modes comme le HELL, le RTTY ( T2CN/T2TA Olivetti et TG7B Teletype) et la SSTV avec du matériel de construction amateur. En son temps l'informatique n'a pas été oubliée en commençant par un "TAVERNIER" à base de 6800 décrit dans la revue HAUT-PARLEUR. Puis vint les cartes APPLE II et ensuite les compatibles PC. Côté mesure, un oscilloscope à lampes avec un VCR139A et un générateur BF à pont de Wien, également à lampes. Les satellites météo METEOSAT ont eu droit eux aussi à leur écoute avec un convertisseur DC3NT (décrit dans VHF Communication) précédé d'une parabole de 1,2m grillagée de construction OM. La réception des polaires NOAA se faisant avec un récepteur 137 MHz et une antenne turnstile. De nombreuses autres
réalisations ont aussi jalonné cette époque avec des compteurs Geiger, horloge
à tubes Nixie, décodeurs
C+ (aveux avec prescription), ROS mètres, etc.
GALERIE
LE 432 MHz
Convertisseur 432/144 en réception, toujours d'après F8TD (Radio-REF 8-9/1969)
LE RTTY
Slow Scan TeleVision
La transmission d'images
en "Flying Spot" est délicate et c'est le système optique
qui pose le plus de problème.
SATELLITES METEO
INFORMATIQUE
DIVERS TRANSMISSION
OPTIQUE INFRA-ROUGE (1974 - 1975)
MACHINE A BOBINER (1970) Construite en 1970, elle a été modernisée grâce à une pédale potentiométrique et un variateur PWM piloté avec un Arduino
DECODEURS CANAL+ (années 80 90)
HORLOGE CHRONOMÈTRE à TUBES "NIXIE" (1973)
COMPTEUR GEIGER
MESURE
Les deux premiers appareils de mesure (1967) |
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