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SAINTE MERE EGLISE
Le 5 juin 1944 à 22h15, des hommes du 505 ème régiment de parachutistes
(commandés par le général James Gavin) furent largués par des C47 (dont un
exemplaire est exposé au musée).

Les appareils étaient guidés par des balises radio dont la précision, assez
satisfaisante, n'empêcha pas une trentaine de parachutistes de tomber sur le village
qui n'était nullement un objectif.

Surpris, les soldats allemands furent peu combatifs. Le soldat John Steele est resté
accroché au clocher pendant deux heures et s'est évadé après avoir été capturé. Un
est mort en tombant dans l'incendie d'une maison, deux autres ont été mitraillés,
suspendus dans les arbres.

Le reste de la troupe a chassé la garnison allemande et après avoir rejoint leurs
camarades tombés à proximité a pu s'assurer du contrôle de la route menant de Paris
à Cherbourg, par Carentan.

En souvenir de cette nuit historique, deux vitraux ont été offerts à l'église du XIIème
siècle par les vétérans du 505ème régiment et de la 82ème division aéroportée. C'est
la seule église de France à posséder des vitraux relatant des faits de guerre récents,
offerts par des militaires étrangers.

La borne zéro de la voie de la Liberté se tient ici.


Eglise du XIIème siècle de Sainte-Mére-Eglise.