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A l'ERM de Draguignan en 1994 ! (90k - cliquez pour une vue plein écran)

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GMC de l'auteur, photographié en Normandie en juin 99  (78k - cliquez pour une vue plein écran)

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     Le camion a été vendu par les Domaines, à l'ERM de Draguignan (dép. 83) en 1993. Il était affecté dans les Chasseurs alpins à Gap, mais n'avait plus servi pendant les dernières années au vu de son état (Photo). C'est un CCKW 352 B2 (ex Lot 7, c'est-à-dire dépanneuse). Son pedigree n'est pas connu, mais il semblerait qu'il ait été largement reconditionné avec des pièces françaises (phares, feux, essuie-glace, instruments, etc.). Son acquéreur (Nice) l'a restauré et repeint, mais a très peu roulé avec. Séduit par sa majestueuse allure et grâce au fait d'avoir eu le permis PL pendant mon service militaire, j'en ai fait l'acquisition début 1998.

     Son état général actuel est bon et excellent côté moteur après quelques révisions d'usage. Il a donc été déclaré prêt pou le "pèlerinage" en Normandie du 55ème anniversaire du débarquement de juin 44.

      Le voyage Grasse - Sainte-Marie-du-Mont s'est effectué en trois jours. Des journées de 9 h de conduite à 55 - 60 km/h maxi ont alterné avec des nuits passées sous la bâche mais avec tout le confort, lit pliant avec matelas, éclairage fluorescent, réchaud à gaz... La position de conduite est particulièrement confortable (contrairement à la Jeep) avec un grand volant en bois et une bonne démultiplication. Seul le bruit est un peu saoulant.

     A cette vitesse la route est toujours libre devant ! Mes excuses à ceux qui ont patienté derrière, peut-être avec agacement, mais sans trop le manifester. Il faut dire que ce genre d'engin attire la curiosité, rappelle des souvenirs à certains, suscite des interrogations à d'autres. Son bruit, particulièrement dans les traversées des villes ou des villages fait tourner les têtes et même parfois agiter les bras ! La conduite par temps de pluie est d'un charme fou. Les essuie-glaces à dépression s'arrêtent dans les côtes et sont pris de convulsions dans les descentes ! Les bourrasques latérales soulèvent la bâche de cabine, découvrant un orifice propice à une aspersion généreuse.

     La traversée de la France par les nationales ou les départementales est un vrai plaisir. Seul l'emplacement pour la nuit est une inconnue qui ne se révèle qu'au dernier moment (abord d'un camping, cours de ferme, zone industrielle...).

     Sur place, il a très peu roulé (déplacement à la pointe du Hoc), les ballades se faisant en Jeep. Plongée 55 ans en arrière grâce à des dizaines, voir des centaines de véhicules sillonnant les routes, la Normandie a revécu pacifiquement cette époque.

     Au terme de cette aventure, le bilan financier est assez lourd, principalement englouti dans le carburant, soit 5000 F. Mais rapidement oublié, il n'a pas fait obstacle au déplacement vers Béthune dans le Nord, en septembre 2000.

     En 2004 il était à nouveau présent en Normandie avec presqu'un "sans faute" (rupture d'un flexible d'huile).    

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