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Chronologie 

 

        525 Une image du visage du Christ, le "Mandylion", est signalée à Edesse (aujourd'hui Urfa, en Turquie). Aurait été transféré à Constantinople en 944.

        1192-95 Dans le Codex de Pray (jésuite hongrois du XVIIIe s. qui l'a découvert), on trouve l'illustration d'un linceul.

        1204 Pillage de Constantinople (aujourd'hui Istanbul), le linceul disparaît ; un croisé l'amène en Europe (?).

        1353 Première certitude historique : Geoffroy, 1er Cte de Charney le donne aux chanoines de Lirey (près de Troyes).

        l357 L'évêque de Troyes, Henri de Poitiers, conclut a un faux et ordonne d'arrêter les ostensions.

        1387 Pierre d'Arcy, son successeur, demande à Clément VII d'intervenir (les ostensions ayant repris).

        1390  Clément VII autorise I'ostension à condition que les fidèles soient avertis qu'il s'agit d'une représentation.

        1418 Mis à l'abri en Savoie, pendant la guerre de Cent Ans, par Marguerite de Charny (fille de Geoffroy II, et veuve du duc Humbert de Savoie), conservé à St-Hippolyte-sur-le-Doubs.

        1452 22-5 Marguerite le donne à Anne de Lusignan, héritière de la couronne de Chypre et épouse du duc Louis Ier de Savoie.

        1453-82 Déposé au château ducal de Chambéry.

        1532 Endommagé par un incendie, confié aux Clarisses de Chambéry qui le réparent.

        1579 Au château ducal de Turin, chaque année les 4-5 mai, montré à la foule depuis un balcon. Les ostensions auront lieu tous les 25 ou 30 ans.

        1898 28-5 Photographié par Secondo Pia : l'image positive d'un homme de 1.81 m, nu et couché apparaît sur le négatif.

        1931 Ostensions : 22 jours, 1 million de pèlerins (Giuseppe Enrie prend 12 nouvelles photos).

        1973 Un criminologiste Suisse, Max Frei, identifie des pollens de plantes croissant habituellement, les unes en France, les autres sur les rives de la Mer Morte. Quelques années plus tard, il ajoutait à ces deux contrées : l'Italie, la région de Jérusalem, celle d'Edesse (en Turquie) et les environs d'Istanbul.

        1976 John P. Jackson et Eric J. Jumper, deux chercheurs du laboratoire des armements de l'US Air Force à Albuquerque (Nouveau Mexique) examinent l'image portée par le linceul à l'aide d'un appareil pouvant restituer le relief à partir d'une analyse densitométrique (analyseur VP8 utilisé par la NASA pour recréer le relief des planètes à partir des photos prises par les sondes spatiales).

        1977 le STURP (Shroud of Turin Research Project USA) conclut à l'impression par suite d'un processus de nature inexpliquée qui pourrait être un flash d'énergie surnaturelle développé lors de la résurrection.

        1978 du 27-8 au 8-10, ostension, 3 300 000 pèlerins.

        1978 oct.: 33 membres du STURP et des collègues européens examinent pendant cinq jours le linceul à l'aide de plus de 6 tonnes d'un matériel hautement sophistiqué : microscopes, appareils à rayons X et UV, lasers, etc. Ils concluent à un contact entre l'étoffe et le corps ayant duré moins de 2 jours et une image d'origine surnaturelle.

         Pour Walter McCrone, un spécialiste mondialement reconnut de la microanalyse, il ne saurait être question de sang dans les taches sur le linceul, puisque les substances répertoriées ne sont pas d'origine organique. Selon lui, un artiste a tracé sur le tissu une image et l'a colorié avec 2 pigments à base d'oxyde de fer et de sulfure de mercure (ocre rouge et vermillon). Mais certaines analyses effectuées par John Eller et Alan Adler révèlent la présence de bilirubine (pigment de la bile sécrété par le foie en si grande quantité, qu'en cas de souffrance passe dans le sang), de protéine et d'albumine.

         I1 a été déclaré par la suite que l'image n'est pas une peinture, mais qu'elle est due au jaunissement des fibrilles de la cellulose par oxydation acide déshydratante et formation d'un chromophore de carbonyle jaune.

        1983 Légué au Vatican par le roi exilé Humbert II d'Italie. (Mort le 18-3).

        1986 oct., le Vatican autorise un test au carbone 14.

        1988 21 avril, une bande de 10 x 70 mm est prélevée et divisée en trois parties qui sont adressées avec des échantillons témoins (d'époque connue), aux trois laboratoires choisis pour l'expertise : l'université d'Oxford (G.-B.), l'institut polytechnique fédéral de Zurich (Suisse) et l'université de l'Arizona à Tucson (USA).

        1988 13-10, déclaration du cardinal Ballestrero, archevêque de Turin : les trois examens au carbone 14 [selon la méthode de spectrométrie de masse (AMS)] datent le lin du linceul des années 1260 à 1390.

        1992 Examen du linceul (moyens optiques uniquement) par cinq experts en textile.

        1993 Le Dr. Leoncio Garza-Valdes émet l'hypothèse d'un revêtement bactérien qui aurait pu fausser la datation au carbone 14.

        1997 Le linceul échappe de peu à un incendie et un examen attentif ne montre aucune dégradation.

        1998 Ostension publique pour célébrer le centenaire des photographies de Pia.

        2000 Ostension publique à l'occasion du Jubilé.

        2002 Restauration du suaire qui pourrait fausser les résultats d'analyses ultérieures.

        2010 Ostension publique du 10 avril au 23 mai à la cathédrale de Turin (Réservations sur le site                  http://www.piemonteitalia.eu/prenotazione/frontoffice/ingresso.do)

 

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