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Le linceul* de Turin

 DESCRIPTION

 

 

       

      Toile de lin de 4,36 x 1,12 m, filée et tissée à la main en sergé à chevrons côtelés 3-1, avec deux silhouettes couleur jaune paille (l'une de face, l'autre de dos), disposées tête contre tête, d'un homme nu de 1,81 m de type sémite, au visage barbu, yeux clos, cheveux longs. L'empreinte reflète les tourments subis : couronne d'épines flagellation, blessure de lance dans la poitrine, clous dans les mains, écorchures aux genoux, clous dans les pieds, position du corps due à la crucifixion.

 

        Les grandes traces longitudinales que l'on remarque sur le linceul sont le résultat de l'incendie de 1532 dans la Chapelle des soeurs clarisses de Chambéry. Une partie de la châsse en argent contenant le suaire a brûlé la toile. Les soeurs ont cousu des pièces de tissu pour réparer le suaire.

 

        Actuellement, le suaire se trouve dans la cathédrale de Turin. Régulièrement il fait l'objet d'ostensions publiques, ce qui crédibilise son caractère authentique appuyé en cela par les plus hautes autorités de l'Eglise.  


* Il est plus juste de parler de linceul que de suaire dans ce cas précis.

Un linceul est une sorte de grand drap dont on enveloppait les corps pour les ensevelir.

Un suaire est une grande serviette qui, nouée autour de la tête, servait de mentonnière pour tenir la bouche fermée.

 

Prise de vue en négatif d'une moitié du linceul

Prise de vue en négatif d'une moitié du linceul

 

Négatif du visage apparaissant sur le linceul

Gros plan sur le visage

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