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Principe : C'est une technique photographique qui consiste à juxtaposer des vues prises en faisant tourner l'appareil photo autour de l'axe passant par le point de croisement des rayons lumineux dans l'objectif (appelé pupille d'entrée ou point nodal). La scène photographiée peut être très large, voir totale c'est-à-dire 360° horizontalement et 180° verticalement. Ceci est un cas extrême et il est impossible de projeter sur un plan une telle image sans la déformer (même problème en cartographie). Nous nous limiterons dans le plan vertical au champ horizontal d'un appareil muni d'un objectif grand-angle de 28 à 35 mm en équivalent 24 x 36. Il est également possible d'utiliser un zoom en position longue focale, mais dans ce cas le point nodal ne se situera plus au même endroit. Si du temps de la photographie argentique il était pratiquement impossible d'obtenir une juxtaposition parfaite des images, il n'en est plus de même aujourd'hui avec le numérique et l'informatique. Il est possible de faire autant de prises de vue que l'on veut et de les traiter immédiatement avec un logiciel adéquat. Technique : L'appareil photo : compact, bridge ou réflex, nous nous tournerons de préférence vers un compact pour des questions de prix de poids et de facilité d'utilisation. C'est un type d'appareil courant et les résultats seront excellents. Un inconvénient tout de même, à moins d'un bricolage, il n'y a rien de prévu pour fixer un pare-soleil… La prise de vue : Comme nous l'avons vu, il s'agit de faire pivoter l'appareil autour de l'axe nodal pour englober la largeur de la scène par des prises de vue successives se recouvrant partiellement. L'appareil sera placé de préférence en position verticale (mode portrait) afin d'élargir le champ vertical. N'oublions pas qu'il faudra inévitablement rogner (crop in english) l'image en haut et en bas à cause des ondulations et discontinuités provoquées par l'assemblage. Il y a trois techniques principales : A main levée : Il s'agit de la tenue en main de l'appareil en position portrait (si l'on veut avoir un champ maximum en hauteur) en pivotant légèrement après chaque vue, jusqu'à couvrir toute la scène. Il faut pivoter autour de l'appareil et non faire pivoter l'appareil autour de soi. De plus, il faut tourner dans le sens des aiguilles d'une montre (pour la facilité du traitement logiciel), faire des prises de vue qui se recouvrent de 20 à 40% et garder l'horizon à la même hauteur. On peut comprendre que ce ne soit pas très facile mais les logiciels performants permettront de compenser presque toutes ces erreurs. Dans la mesure où on accepte de légères déformations des objets proches (à cause de l'éventuelle erreur de parallaxe), cette technique suffit amplement et est disponible à tout moment. Avec un pied monopode : Peu encombrant, il permet déjà de favoriser la prise en main et de tourner plus facilement autour de l'appareil. Citons le MANFROTTO 676B à 40 € ou encore l'UNOMAT AS20, de belle facture, aux environs de 20 €. Certains constructeurs n'ont pas placé le pas de vis de fixation à l'aplomb de l'objectif de l'appareil, mais cela ne gênera pas trop. Comme il est préférable de placer l'appareil en position portrait, il faut rajouter une équerre du genre de celle qui sera utilisée sur la tête panoramique (ça peut être la même à condition de faire du montage/démontage). Avec un trépied classique : Choisir un trépied bien stable avec un tube central extensible et éventuellement un plateau orientable qui évitera la rotule. Il faut lui adjoindre la clef de la réussite, un système de fixation et de rotation de l'appareil : la tête panoramique. Dans certains cas, il faudra placer entre le pied et le plateau panoramique une rotule réglable, par exemple la MANFROTO MA482B à 30 €. A propos de la fixation de l'appareil
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