La tête panoramique

Il existe dans le commerce une multitude de supports panoramiques, en général assez chers et plutôt destinés à un usage professionnel. Le plus abordable, 36 euros, port compris chez Amazon, est le Koolehaoda Professional Camera Holder.
Une très belle fabrication dotée d'un niveau à bulle circulaire.
Ensuite on passe à des prix entre 100 et 400 euros (MANFROTTO, NOVOFLEX, NODAL NINJA, etc.).

Par contre il existe chez www.pearl.fr une tête panoramique à prix imbattable ( 9,90 €  réf  PE9969-115 ) qui va parfaitement faire l'affaire.

Malgré l'indisponibilité récente de ce plateau chez ce fournisseur, nous maintenons cette page en particulier pour le principe de la recherche du point nodal.

Ce plateau tournant se fixe sur un trépied ou se pose sur une table et comporte un dispositif cranté qui permet de le faire tourner de 20 secteurs de 18° sans s'occuper du recouvrement des vues. Ce qui fait que l'on n'est même pas obligé de regarder dans le viseur ( quand il y en a un ) ou sur l'écran LCD ( difficilement visible en plein soleil ).

Malgré tout, étant donné qu'il est préférable de tenir l'appareil en position verticale ( élargissement du champ en hauteur ), il faut lui adjoindre une équerre avec éventuellement la possibilité de faire quelques réglages de positionnement de l'appareil.

Là, bien entendu, rien dans le commerce. Il va falloir jouer de la scie et de la perceuse.

Les compacts étant de dimensions très différentes ( mais heureusement avec presque toujours un pas de vis 1/4" BSW pour le pied, mais pas toujours à la verticale de l'objectif), ce que nous allons proposer est à adapter à chaque cas particulier.

Voici la photo de ce support conçu pour le CANON POWERSHOT A620. Il est réalisé avec une plaque d'aluminium de 2 mm d'épaisseur qui a été découpée, percée et pliée.

Vue de gaucheVue de droiteLe plateau est retiréEmbase démontée

                                                   

A droite, vue du support permettant de compenser le décalage existant entre le pas de vis et la verticale de l'objectif et de permettre le réglage au point nodal.

    

L'appareil a été placé assez bas, ce qui augmente la rigidité mais limite la prise de vue en plongée quand le support entre dans le champ de l'objectif.

Nous avons fait un trou oblong pour le réglage du point nodal mais pas pour le positionnement horizontal qui résultera d'un perçage précis ne nécessitant pas de correction. Le niveau à bulle ( provenance quincaillerie ) permet le réglage de la verticalité de l'axe de rotation par réglage en hauteur des tiges télescopiques du trépied ou mieux, par l'utilisation d'une rotule.

Recherche du point nodal  ( La rotation de l'appareil autour de ce point supprime l'erreur de parallaxe )

Cette recherche ne doit pas tourner à l'obsession. Malgré ce que l'on peut lire sur le Web, nous estimons que sa recherche avec précision n'est pas nécessaire tant qu'il n'y a pas d'objets relativement près.

Il faudra quand même le déterminer pour positionner le trou de fixation de l'appareil.

Une première méthode est visuelle : Objectif en position grand-angle, en regardant à travers on aperçoit un orifice noir. C'est à peu près là où se trouve ce fameux point nodal. Il reste à estimer sa position par rapport au pas de vis de fixation de l'appareil.

Une deuxième méthode, plus techniquet se sert de cette fameuse erreur de parallaxe.

On place à environ un mètre de l'appareil un piquet disposé de telle façon qu'il soit juste en alignement par rapport à un point caractéristique situé théoriquement à l'infini mais pratiquement à quelques dizaines de mètres.

L'appareil sera laissé en position grand-angle et posé sur le plateau rotatif.

En le dirigeant sur ces repères et en le déplaçant latéralement, on cherche à avoir la coïncidence exacte des deux repères sur un côté de l'écran.

On oriente maintenant l'appareil de façon à voir ces repères sur l'autre côté de l'écran. S'ils coïncident toujours, le point nodal de l'appareil est sur l'axe de rotation. Dans le cas contraire, il faut avancer ou reculer l'appareil pour obtenir ce résultat.

Attention, le décalage est très faible et l'opération demande beaucoup de patience.

L'observation visuelle sur un petit écran LCD étant difficile, il est préférable de prendre des clichés successifs en notant à chaque fois la position de l'appareil. Tenir également compte du fait que la position du point nodal se déplace en faisant varier le zoom.

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